Les moments d’apprentissage ont toujours été parmi les meilleurs de ma vie. Lorsque j’ai découvert les métiers de la formation professionnelle, au mi-temps de ma carrière, j’ai immédiatement ressenti que j’étais là où je devais être. Tout ce qui m’anime trouvait alors à la fois une source et une nourriture.
Accompagner l’épanouissement personnel et professionnel des individus, ainsi que les dynamiques de développement des entreprises, c’est, à mon sens, œuvrer dans un mouvement positif et constructif. C’est parier sur l’avenir, pour toutes et tous.
Concevoir des programmes de formation, créer des activités pédagogiques, c’est jongler avec de nombreux paramètres indépendants de notre volonté. Cela implique d’expérimenter, d’ajuster, de revenir sur ses idées et de reconstruire. La réalité résiste souvent et peu de choses se passent comme nous les avions anticipées. Cela exige humilité et persévérance pour toujours améliorer et recommencer.
En tant qu’ingénieur.e pédagogique, nous sommes les garant.es de la qualité de l’ensemble d’un parcours, des contenus, et de l’impact final.
Nous assurons l’équilibre entre stratégie et pédagogie, entre besoins des entreprises, d’un secteur d’activités et aspirations des apprenants.
Notre principe directeur est de garder l’apprenant.e au centre de la démarche, en proposant des solutions formatives qui favorisent l’appropriation des savoirs et le développement de compétences concrètes, directement transférables au quotidien.
Pour qu’une réponse en termes de formation soit la plus pertinente, une fine connaissance des méthodologies pédagogiques et une grande capacité d’écoute pour être au plus près des besoins de ceux que l’on accompagne, sont indispensables.
Autre point essentiel, la réalisation d’une veille active sur de nombreux sujets : droit et administration de la formation, méthodes pédagogiques, informations et analyses sectorielles, etc.
Au-delà de la conception, nous pilotons l’ensemble des dispositifs, coordonnons les différents intervenants, animons des réunions de cadrage, et veillons à ce que chaque étape du projet soit réalisée dans les délais et selon les objectifs fixés.
Notre finalité en tant qu’ingénieur.e de certification est d’obtenir l’inscription de certifications au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou au Répertoire Spécifique (RS), afin de garantir leur reconnaissance officielle, de permettre aux certifié.es de sécuriser leur parcours professionnel et aux entreprises d’avoir des signaux simples pour aider au recrutement ou à la mobilité promotionnelle.
L’ingénieur.e en certification professionnelle est un.e architecte de parcours qualifiants, bâtissant des certifications qui répondent aux exigences du marché de l’emploi et des attentes des apprenants. Cette vision allie stratégie et rigueur technique, pour guider les organismes de formation dans la création de référentiels robustes et adaptés.
Accompagner un organisme de formation dans cette démarche demande avant tout une compréhension fine des besoins du secteur et des évolutions des métiers ; chaque certification doit être le reflet d’une réalité professionnelle tangible, prenant en compte les compétences opérationnelles recherchées par les entreprises.
L’ingénieur.e de formation ne travaille jamais seul.e. Il dialogue en permanence avec les professionnels (N et N+1), les formateurs, les responsables pédagogiques, mais aussi les branches professionnelles et les instances de régulation.
Le mentorat est avant tout une relation d’accompagnement bienveillante, qui se construit autour des besoins et des aspirations de chaque apprenant. C’est un rôle d’écoute, d’encouragement, et de guidance. Être mentor, c’est s’efforcer de s’adapter à chaque individu, comprendre son rythme, ses forces, et aussi ses doutes. Il ne s’agit pas seulement de transmettre des connaissances, mais de donner des clés pour que l’apprenant trouve ses propres solutions et avance en confiance.
Dans cette démarche, en tant que mentor nous devenons une sorte de boussole, fournissant des ressources adaptées, orientant vers des pistes nouvelles, et permettant à l’apprenant de clarifier ses objectifs. Le rôle du mentor consiste à aider chacun à cheminer, à affiner ses propres compétences, renforcer son autonomie, et souvent à donner confiance pour se dépasser.
Être mentor, c’est aussi savoir tranquiliser. Les périodes d’apprentissage sont souvent marquées par des incertitudes, des remises en question, nous sommes là pour rassurer, pour montrer que l’échec fait partie du processus, et que l’apprentissage ne se fait pas, ou en tous cas ne dure pas s’il n’y a pas de travail cognitif et de dépassement des résistances.
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